Le Mans Classic - L'Eldorado
Alors que la 80e édition des 24 Heures du Mans vient de voir la 1ere victoire d’une voiture hybride, le Mans Classic fait la part belle aux anciennes, exit les TDI, place aux 450 bolides de compétitions qui ont contribué à la légende des 24 Heures.
Aux travers des photos qui suivent, je vais tenter de vous restituer la formidable ambiance qui a régné sur le circuit tout au long de ce week-end. De vous présenter le paddock, de vous faire un aperçue des 8000 véhicules des 160 clubs présents, les animations musicales, les anniversaires avec la présence du concept-car Renault Alpine A110-50 ou encore les Ferrari 250 GTO du rallye Moët Hennessy Louis Vuitton, les AC Cobra du regretté Carroll Shelby...
Avec toutes ces animations, j’ai oublié les courses acharnées auxquelles se sont livrés les pilotes au fil des 13,629 kilomètres, enchaînant les virages du Tertre Rouge, d’Arnage, de la Chapelle, les freinages appuyés de Mulsanne et d’Indianapolis, ou en poussant les moteurs dans leur dernier retranchement dans la ligne droite des Hunaudières.
Cette 6e édition du Mans Classic m'était à l'honneur les Etats-Unis, avec des machines mythiques made in USA.
Le site de l'organisateur : http://www.lemansclassic.com



Pour prendre l'ascendant sur les Ferrari 250 GTO, les chassis Cobra ont reçu une carrosserie aérodynamique qui lui permettait d'approcher la vitesse de pointe fatidique de 300 km/h.
Seulement six exemplaires du coupé Cobra furent construits par Shelby American de 1964 à 1965, dont celui confié à Dan Gurney et Bob Bondurant en 1964 atteignirent l'objectif fixé : battre les Ferrari dans la catégorie GT, mais aussi la GT40 du géant Ford.

L'anachronique 365 GTB/4 au surnom évocateur de ''Daytona'' est un rappel au triomphe des Ferrari sur le circuit de Floride en 1967. Les phares non carénés qui équipent ce modèle était réservé, jusqu'en 1971, exclusivement au marché américain.

Hommage au légendaire pilote et constructeur Texan Carroll Shelby, qui a tiré sa révérence en mai dernier, cinquante ans après avoir créé la mythique Cobra.


Jusque là, j'suis bien, jusque là,...

Les VIP et les pilotes ont débarqué sur le paddock à bord de véhicules militaires.

Henry Ford II voulait battre cette marque italienne basée à Maranello qui avait rejeté son offre de rachat et qui gagnait depuis plusieurs années la fameuse course mancelle.
La puissance financière du constructeur américain et la persévérance, ont permis à la GT 40 Mk2 de survoler les 24 Heures du Mans 1966 en terminant aux trois premières places. Bruce McLaren et Chris Amon furent déclaré vainqueur.

Ce coupé Cadillac Deville type 61 bi-ton et le ''monstre'' qui était exposé à l'Heritage Club, mais que je n'ai malheureusement pas vu.

En juin 1967, Dan Gurney et Anthony Joseph Foyt sur la GT40 Mark IV n°1, confirme la supériorité américaine avec plus de 5200 km parcourus à plus de 218 km/h de moyenne.
Lucien Bianchi et Pedro Rodriguez gagne l'édition 1968, sur une GT 40 préparée par John Wyer et sponsorisée par le pétrolier Gulf, les couleurs bleu-orangé allaient ainsi devenir légendaires.
Puis en 1969, Jackie Ickx, associé à Jacky Oliver, apporte la dernière grande victoire à la Ford GT40. En devançant au sprint la Porsche 908 de Hans Hermann, Jackie Ickx, remporte ses premières 24 Heures du Mans au volant de la Ford GT40 du team Wyer Gulf.

Deux AC ont participé aux 24 Heures du Mans 1963. L'écurie AC Cars termina 7e au classement général, et première de sa catégorie.


Le N.A.R.T a été fondée en 1958 par le triple vainqueur des 24 heures du Mans, Luigi Chinetti, qui représentait la marque Ferrari outre-Atlantique.


Deux modèles du très populaire championnat Nascar se sont mêler aux machines européennes comme en 1976.


La deuxième machine issue du championnat Nascar.





Un pony car transformé en véritable muscle car par Carroll Shelby.


